Décision judiciaire de Conseil d'Etat, 10 février 1992 (cas Conseil d'Etat, 5 / 3 SSR, du 10 février 1992, 128690, mentionné aux tables du recueil Lebon)

Date de Résolution10 février 1992
JuridictionCouncil of State (France)
Nature Décision

Vu la requête, enregistrée le 13 août 1991 au secrétariat du Contentieux du Conseil d'Etat, présentée par la COMMUNE DE CHARBONNIERES-LES-VARENNES ; la COMMUNE DE CHARBONNIERES-LES-VARENNES demande au Conseil d'Etat de condamner M. X... à une astreinte de 1 000 F par jour en vue d'assurer l'exécution d'une ordonnance, en date du 26 mars 1991, par laquelle le président du tribunal administratif de Clermont-Ferrand a condamné M. X..., entrepreneur, à verser à la COMMUNE DE CHARBONNIERES-LES-VARENNES une provision de 100 000 F à valoir sur la créance détenue à raison des malfaçons du toit de la salle polyvalente ;

Vu l'ordonnance, en date du 26 mars 1991, du président du tribunal administratif de Clermont-Ferrand ;

Vu les autres pièces du dossier ;

Vu la loi n° 80-539 du 16 juillet 1980 modifiée par la loi n° 87-588 du 30 juillet 1987 ;

Vu le décret n° 65-29 du 11 janvier 1965 ;

Vu le décret n° 63-766 du 30 juillet 1963 modifié notamment par le décret n° 81-501 du 12 mai 1981 pris pour l'application de la loi du 16 juillet 1980 ;

Vu l'ordonnance n° 45-1708 du 31 juillet 1945, le décret n° 53-934 du 30 septembre 1953 et la loi n° 87-1127 du 31 décembre 1987 ;

Après avoir entendu :

- le rapport de M. Philippe Boucher, Conseiller d'Etat,

- les conclusions de M. Legal, Commissaire du gouvernement ;

Considérant que la requête de la COMMUNE DE CHARBONNIERES-LES-VARENNES tend à ce que le Conseil d'Etat prononce une astreinte contre M. X... pour l'exécution d'une ordonnance en date du 19 mars 1991, par laquelle le président du tribunal administratif de Clermont-Ferrand, sur le fondement de l'article R.129 du code des tribunaux administratifs et des cours administratives d'appel, a condamné M. X..., entrepreneur, à verser à la COMMUNE DE CHARBONNIERES-LES-VARENNES une provision de 100 000 F à valoir sur la créance détenue par cette commune à raison des malfaçons de la toiture de la salle polyvalente ;

Considérant, d'une part, qu'aux termes de l'article 2 de la loi susvisée du 16 juillet 1980 : "En cas d'inexécution d'une décision rendue par une juridiction administrative, le Conseil d'Etat peut, même d'office, prononcer une astreinte contre les personnes morales de droit public ou les...

Pour continuer la lecture

SOLLICITEZ VOTRE ESSAI

VLEX uses login cookies to provide you with a better browsing experience. If you click on 'Accept' or continue browsing this site we consider that you accept our cookie policy. ACCEPT