Décision judiciaire de Cours Administrative d'Appel, 13 juin 1989 (cas Cour administrative d'appel de Paris, 1e chambre, du 13 juin 1989, 89PA00088)

Date de Résolution13 juin 1989
JuridictionCour administrative d'appel de Paris
Nature Texte

Vu l'ordonnance en date du 1er décembre 1988 par laquelle le président de la 3e sous-section de la section du contentieux du Conseil d'Etat a transmis à la cour administrative d'appel de Paris, en application de l'article 17 du décret n° 88-906 du 2 septembre 1988, la requête présentée au Conseil d'Etat par Me X..., avocat au Conseil d'Etat et à la Cour de cassation, pour la commune de Bois-d'Arcy ;

Vu cette requête et le mémoire complémentaire enregistrés les 30 janvier et 27 mai 1987 au secrétariat du contentieux du Conseil d'Etat ; la commune demande au Conseil d'Etat :

  1. ) d'annuler le jugement du 21 novembre 1986 par lequel le tribunal administratif de Versailles a annulé le titre exécutoire émis le 8 novembre 1983 à l'encontre de la SARL Agence Charles Katz,

  2. ) de rejeter la demande présentée par M. Y... devant le tribunal administratif de Versailles ;

Vu les autres pièces du dossier ;

Vu le décret n° 63-608 du 24 juin 1963 ;

Vu le code des communes, notamment son article R 241-4 ;

Vu le livre des Procédures Fiscales, notamment ses articles R 281-1 et R 281-2 ;

Vu le code des tribunaux administratifs et des cours administratives d'appel ;

Vu la loi n° 87-1127 du 31 décembre 1987, le décret n° 88-707 du 9 mai 1988 et le dé-cret n° 88-906 du 2 septembre 1988 ;

Les parties ayant été régulièrement averties du jour de l'audience ;

Après avoir entendu au cours de l'audience du 30 mai 1989 :

le rapport de M. Dacre-Wright, conseiller ; - les observations de la SCP Martin Martinière, Ricard ;

- et les conclusions de M. Arrighi de Casanova, commissaire du gouvernement ;

Considérant que le permis tacite de construire un ensemble de douze maisons individuelles sur un terrain situé sur le territoire de la commune de Bois d'Arcy, obtenu par la Société à responsabilité limitée Agence Charles Katz en 1978, a été annulé par une décision du Conseil d'Etat en date du 6 novembre 1981 ; que les immeubles étant alors édifiés, la société s'est engagée par lettre en date du 20 avril 1982 à verser à la commune une somme de 2.000.000 francs tandis que la collectivité locale a modifié le 17 mai 1982 son plan d'occupation des sols alors en cours d'élaboration afin de tenir compte des constructions existantes, puis a donné un avis favorable à la délivrance à l'agence d'un nouveau permis de construire qui est intervenu le 2 septembre 1982, au titre de régularisation ; que le versement de la somme précitée n'ayant pas été effectué, la commune a émis, le 8...

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