Cour administrative d'appel de Paris, 4e chambre, du 12 juillet 2000, 99PA00218, inédit au recueil Lebon

Date12 juillet 2000
Judgement Number99PA00218
Record NumberCETATEXT000007440207
CourtCour administrative d'appel de Paris (Cours Administrative d'Appel de France)

(4ème Chambre B)
VU la requête et le mémoire ampliatif, enregistrés au greffe de la cour respectivement les 29 janvier 1999 et 25 août 1999 sous le n 99PA00218, présentés pour la VILLE DE PARIS, par Me Y..., avocat au conseil d'Etat et à la Cour de cassation ; la VILLE DE PARIS forme tierce opposition à l'arrêt de la cour administrative d'appel de Paris n s 92PA00014, 92PA00028, 93PA00813, 93PA00824 en date du 6 avril 1995 ainsi qu'à l'arrêt n 96PA03378 de la même cour en date du 22 octobre 1998 et demande à la cour :
1 ) de rétracter le premier de ces arrêts dans les limites relatives aux intérêts moratoires afférents à la taxe sur la valeur ajoutée, à la taxe sur la valeur ajoutée afférentes aux intérêts moratoires, à la définition du taux des intérêts moratoires, aux taux applicables aux intérêts capitalisés et au sort des intérêts une fois le capital acquitté ;
2 ) de rétracter dans sa totalité l'arrêt du 22 octobre 1998 ;
3 ) de rejeter les demandes des entreprises en tant qu'elles sont visées par la présente tierce opposition ;
4 ) de condamner les entreprises à restituer à la VILLE DE PARIS le trop perçu ;
5 ) de dire que les sommes sujettes à restitution porteront intérêt à compter du jour où les entreprises ont été en possession du trop perçu ou, à titre subsidiaire à compter du jour de l'enregistrement de la requête en tierce opposition ;
6 ) et, dans le premier de ces deux cas, de dire que les intérêts porteront eux-mêmes intérêts à compter du 25 août 1999 ;
VU les autres pièces du dossier ;
VU le code des marchés publics ;
VU le code des tribunaux administratifs et des cours administratives d'appel ;
VU la loi n 87-1127 du 31 décembre 1987 ;
Les parties ayant été régulièrement averties du jour de l'audience ;
Après avoir entendu au cours de l'audience publique du 4 juillet 2000 :
- le rapport de Mme de SALINS, premier conseiller,
- les observations du cabinet Y..., avocat au Conseil d'Etat et à la Cour de cassation, pour la VILLE DE PARIS et celles de la SCP LYON-CAEN, FABIANI, THIRIEZ, avocat au Conseil d'Etat et à la Cour de cassation, pour la société Borie SAE et autres,
- les conclusions de M. LAMBERT, commissaire du Gouvernement ;

Considérant que la régie immobilière de la ville de Paris (RIVP), à laquelle la VILLE DE PARIS a délégué la maîtrise d'ouvrage du bâtiment dit " Palais Omnisport de Paris-Bercy", a chargé, suivant marché notifié le 1er avril 1981, un groupement conjoint de dix entreprises des travaux de clos et couvert...

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