CAA de NANTES, 1ère chambre, 15/04/2022, 20NT00403, Inédit au recueil Lebon

Presiding JudgeMme la Pdte. PERROT
Judgement Number20NT00403
Record NumberCETATEXT000045592475
Date15 avril 2022
CounselACTIONEO AVOCATS
CourtCour Administrative d'Appel de Nantes (Cours Administrative d'Appel de France)
Vu la procédure suivante :

Procédure contentieuse antérieure :

L'entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) Ship Spare Parts Broker a demandé au tribunal administratif de Rennes de prononcer la décharge, en droits et pénalités, des cotisations supplémentaires d'impôt sur les sociétés auxquelles elle a été assujettie au titre des années 2010, 2011 et 2012 et des rappels de taxe sur la valeur ajoutée mis à sa charge pour la période du 1er janvier 2011 au 31 décembre 2012.

Par un jugement n° 1705883 du 4 décembre 2019, le tribunal administratif de Rennes a déchargé l'EURL Ship Spare Parts Broker, en droits et pénalités, des rappels de taxe sur la valeur ajoutée contestés et a rejeté le surplus de sa demande.

Procédure devant la cour :

Par une requête enregistrée le 5 février 2020 l'EURL Ship Spare Parts Broker, représentée par Me Perrée, demande à la cour :

1°) d'annuler ce jugement en tant qu'il a rejeté le surplus de sa demande ;

2°) de prononcer la décharge des cotisations supplémentaires d'impôt sur les sociétés restant en litige.


Il soutient que :
- la procédure d'imposition méconnaît les dispositions de l'article L. 47 du livre des procédures fiscales dès lors que l'administration n'a pas notifié à son liquidateur l'avis de vérification en 2013 ;
- l'administration n'a pas respecté le principe d'un débat oral et contradictoire ;
- elle a produit des justificatifs de ses achats de biens auprès de l'administration et démontre ainsi que sa comptabilité était probante.

Par un mémoire enregistré le 3 août 2020 le ministre de l'économie, des finances et de la relance conclut au rejet de la requête.

Il soutient que :
- la réclamation du 23 janvier 2017 était tardive ; la demande de première instance est donc irrecevable ;
- les moyens soulevés par l'EURL Ship Spare Parts Broker ne sont pas fondés.

Vu les autres pièces du dossier.

Vu :
- le code général des impôts et le livre des procédures fiscales ;
- le code de justice administrative.
Les parties ont été régulièrement averties du jour de l'audience.

Ont été entendus au cours de l'audience publique :
- le rapport de M. Geffray,
- et les conclusions de Mme Chollet, rapporteure publique.


Considérant ce qui suit :

1. L'entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) Ship Spare Parts Broker, qui exerce une activité de conseil dans le secteur maritime et la vente de marchandises maritimes, a fait l'objet d'une vérification de comptabilité portant...

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