CAA de NANTES, 1ère chambre, 16/04/2024, 23NT02281, Inédit au recueil Lebon

Presiding JudgeM. le Pdt. QUILLÉVÉRÉ
Record NumberCETATEXT000049429286
Judgement Number23NT02281
Date16 avril 2024
CounselSCHAUTEN
CourtCour Administrative d'Appel de Nantes (Cours Administrative d'Appel de France)
Vu la procédure suivante :

Procédure contentieuse antérieure :

M. A... B... a demandé au tribunal administratif de Nantes d'annuler l'arrêté du 29 juillet 2022 par lequel le préfet de Maine-et-Loire a refusé de lui délivrer un titre de séjour, lui a fait obligation de quitter le territoire français dans un délai de trente jours et a fixé le pays de destination vers lequel il pourra être reconduit d'office lorsque le délai sera expiré.

Par un jugement n° 2211724 du 21 juin 2023, le tribunal administratif de Nantes a rejeté sa demande.

Procédure devant la cour :

Par une requête enregistrée le 23 juillet 2023, M. B..., représenté par Me Shauten demande à la cour :

1°) d'annuler ce jugement ;

2°) d'annuler l'arrêté du préfet de Maine et Loire du 29 juillet 2022 ;

3°) d'enjoindre au préfet de Maine et Loire de lui délivrer un titre de séjour dans un délai de 15 jours suivant la notification de l'arrêt à intervenir ; à titre subsidiaire, d'enjoindre au préfet de réexaminer sa situation et de lui délivrer une autorisation provisoire de séjour l'autorisant à travailler dans l'attente de ce réexamen dans les mêmes conditions de délai ;
4°) de mettre à la charge de l'Etat une somme de 1500 euros sur le fondement de l'article L.761-1 du Code de la Justice Administrative et des articles 37 et 75 de la loi du 10 juillet 1991.
Il soutient que :
S'agissant de la régularité du jugement :
- le tribunal a omis de répondre au moyen tiré de l'erreur manifeste d'appréciation dont est entaché l'arrêté attaqué ;

S'agissant de la décision portant refus de titre de séjour :
- la décision est entachée d'un défaut d'examen : le préfet n'a étudié sa situation que partiellement ;
- la décision est entachée d'une erreur de droit : le préfet n'a pas envisagé de délivrer un titre de séjour " salarié " en faisant application de son pouvoir de régularisation ;
- la décision méconnaît les dispositions de l'article L. 435-1 du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile s'agissant de la demande de titre de séjour " vie privée et familiale " et porte une atteinte disproportionnée au droit à son droit au respect de la vie privée et familiale tel que protégé par les stipulations de l'article 8 de la convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales ;
- la décision est entachée d'une erreur manifeste d'appréciation au regard de sa situation professionnelle et au regard des conséquences sur sa situation personnelle ;

S'agissant de l'obligation de quitter le territoire français :
- la décision doit être annulée en raison de l'illégalité de la décision portant refus de séjour ;
- la décision porte atteinte au droit...

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