CAA de DOUAI, 4ème chambre, 05/05/2022, 21DA02482, Inédit au recueil Lebon

Presiding JudgeM. Heu
Judgement Number21DA02482
Record NumberCETATEXT000045784520
Date05 mai 2022
CounselEDEN AVOCATS
CourtCour administrative d'appel de Douai (Cours Administrative d'Appel de France)
Vu la procédure suivante :
Procédure contentieuse antérieure :

Mme B... C..., épouse A..., a demandé au tribunal administratif de Rouen, d'une part, d'annuler l'arrêté du 25 janvier 2021 par lequel le préfet de l'Eure a refusé de lui délivrer un titre de séjour, lui a fait obligation de quitter le territoire français dans un délai de trente jours et a fixé le pays de renvoi, d'autre part, d'enjoindre au préfet de l'Eure, à titre principal, de lui délivrer un titre de séjour portant la mention " vie privée et familiale ", à titre subsidiaire, de procéder au réexamen de sa situation et de lui délivrer, dans cette attente, une autorisation provisoire de séjour, dans le délai d'un mois à compter du jugement à intervenir, sous astreinte de 100 euros par jour de retard.
Par un jugement n° 2101383 du 23 juillet 2021, le tribunal administratif de Rouen a rejeté sa demande.
Procédure devant la cour :

Par une requête enregistrée le 22 octobre 2021, Mme A..., représentée par Me Leprince, demande à la cour :

1°) d'annuler ce jugement ;

2°) d'annuler l'arrêté du 25 janvier 2021 par lequel le préfet de l'Eure a refusé de lui délivrer un titre de séjour, lui a fait obligation de quitter le territoire français dans un délai de trente jours et a fixé le pays de renvoi ;

3°) d'enjoindre au préfet de l'Eure, à titre principal, de lui délivrer un titre de séjour portant la mention " vie privée et familiale ", à titre subsidiaire, de procéder au réexamen de sa situation et de lui délivrer, dans cette attente et dans le délai de huit jours, une autorisation provisoire de séjour, dans le délai d'un mois à compter de l'arrêt à intervenir, sous astreinte de 100 euros par jour de retard ;

4°) de mettre à la charge de l'Etat le versement à son conseil d'une somme de 1 500 euros sur le fondement de l'article 37 de la loi du 10 juillet 1991 relative à l'aide juridique.

Elle soutient que :

En ce qui concerne la décision de refus de titre de séjour :
- cette décision est entachée d'irrégularité, faute de saisine par l'administration de la commission du titre de séjour, en méconnaissance des dispositions de l'article L. 312-1 du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile ;
- elle a été prise au terme d'une procédure entachée d'irrégularité, faute pour le préfet de justifier de ce que le refus de titre de séjour a été pris au vu d'un avis émis par le collège de médecins de l'Office français de l'immigration et de l'intégration ;
- elle est entachée d'une...

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